Au Carrefour de l'Histoire

Partir à la décou­verte des traces lais­sées par nos ancêtres gallo-romains jusqu’aux forti­fi­ca­tions, héri­tage du Moyen-Âge.

Le Site Gallo-Romain de Chame­­­­­leux

Situé à côté de Williers, cet ancien relais gallo-romain bordait la voie romaine construite en 45 av. J.C. qui reliait Reims à Trèves. Il permet­tait aux voya­geurs et aux soldats d’y faire halte et de s’y repo­ser. 

Aujour­d’hui, il est possible de le visi­ter en toute simpli­cité : des panneaux péda­go­giques viennent appor­ter les clés de compré­hen­sion néces­saires.

Photo : Site Gallo-Romain de Chameleux
Photo : Site Gallo-Romain de Chameleux
Photo : Site Gallo-Romain de Chameleux
Photo : Site Gallo-Romain de Chameleux

Le Site Gallo-romain du Flavier

Ce site nous offre un témoi­gnage datant de plus de 2000 ans ! Des vestiges de trois temples ou « fanum » gallo-romains datés de diffé­rentes époques (de 50 av. J.C. jusqu’à 350 ap. J.C. envi­ron) y sont mis à jour. 

Des fouilles archéo­lo­giques ont permis d’y décou­vrir des fibules, armes et autres offrandes.

Photo : Site gallo-romain du Flavier
Photo : Site gallo-romain du Flavier
Photo : Site gallo-romain du Flavier
Photo : Site gallo-romain du Flavier

La Bataille du Mont-de-Brune

En 54 av. J.C., pendant la guerre des Gaules, le camp de Labie­nus, lieu­te­nant de César, semble avoir été érigé au Mont-de-Brune (il existe encore un doute sur l’em­pla­ce­ment exact de ce camp). 

La bataille qui se joua eut un rôle impor­tant dans le destin des peuples Trévires et Rèmes.

Photo : Bataille du Mont-de-Brune
Photo : Bataille du Mont-de-Brune

Les Fortifications

Les remparts de Cari­gnan :

Ils date­raient de l’époque gallo-romaine mais ont été amélio­rés au fil des siècles. Notam­ment au XVIe siècle, lorsque Charles Quint fit construire cinq bastions à orillons avec des case­mates souter­raines sur deux niveaux compre­nant des chambres de tir et des chemi­nées monu­men­tales desti­nées à évacuer les fumées. Trois de ces bastions existent encore dans le haut de la ville et il est possible de les visi­ter (se rensei­gner auprès de la mairie). Un tel équi­pe­ment de défense se justi­fiait aisé­ment à Cari­gnan, ville fron­ta­lière, qui fut au cœur d’in­nom­brables combats du XVe au XVIIe siècle. 

Les forti­fi­ca­tions de Mouzon :

Si Cari­gnan fut la ville fron­tière de l’Em­pire, Mouzon en fut la porte d’en­trée. Elle connut ainsi les mêmes assauts et sièges répé­tés et fut tout natu­rel­le­ment forti­fiée. Les vestiges de ces forti­fi­ca­tions subsistent encore aujour­d’hui. Le plus impor­tant étant la Porte de Bour­gogne nommée ainsi car elle regar­dait vers les états de Bour­gogne d’alors (aujour­d’hui la Belgique). Un circuit piéton­nier des forti­fi­ca­tions permet de les décou­vrir. 

Les fermes forti­fiées : 

Le terri­toire des Portes du Luxem­bourg est parsemé de fermes isolées souvent forti­fiées. Celles-ci assu­raient une double fonc­tion : produc­tion de nour­ri­ture et défense en cas d’at­taque. Entre autres, citons la Maison à Bar, ancienne dépen­dance de la Char­treuse du Mont-Dieu.

Photo : Remparts à Carignan et Bastion Gouvion (Fortifications du 17ème siècle)
Photo : Remparts à Carignan et Bastion Gouvion (Fortifications du 17ème siècle)
Photo : Porte de Bourgogne
Photo : Porte de Bourgogne
Photo : Ferme Fortifiée - Maison à Bar
Photo : Ferme Fortifiée - Maison à Bar