Les remparts de Carignan
Ils dateraient de l’époque gallo-romaine mais ont été améliorés au fil des siècles. Notamment au XVIe siècle, lorsque Charles Quint fit construire cinq bastions à orillons avec des casemates souterraines sur deux niveaux comprenant des chambres de tir et des cheminées monumentales destinées à évacuer les fumées. Trois de ces bastions existent encore dans le haut de la ville et il est possible de les visiter (se renseigner auprès de la mairie). Un tel équipement de défense se justifiait aisément à Carignan, ville frontalière, qui fut au cœur d’innombrables combats du XVe au XVIIe siècle.
Les fortifications de Mouzon
Si Carignan fut la ville frontière de l’Empire, Mouzon en fut la porte d’entrée. Elle connut ainsi les mêmes assauts et sièges répétés et fut tout naturellement fortifiée. Les vestiges de ces fortifications subsistent encore aujourd’hui. Le plus important étant la Porte de Bourgogne nommée ainsi car elle regardait vers les états de Bourgogne d’alors (aujourd’hui la Belgique). Un circuit piétonnier des fortifications permet de les découvrir. (Renseignements et documentations auprès de l’office de tourisme).
Les fermes fortifiées
Le
territoire des Portes du Luxembourg est parsemé de fermes isolées
souvent fortifiées. Celles-ci assuraient une double fonction :
production de nourriture et défense en cas d’attaque. Entre
autres, citons la Maison à Bar, ancienne dépendance de la
Chartreuse du Mont-Dieu.